D’après le livre de Giorgio Nardone « Peur, paniques, phobies ».
Comme dirait Nardone, il n’est pas utile de savoir « pourquoi » le problème existe, par contre, il est important de comprendre « comment » il fonctionne.
Il semblerait que les phobies, les angoisses proviennent d’une accumulation progressive de tensions ou d’un épisode de peur qui ont permis la mise en place de la première attaque de peur incontrôlable. Et c’est à partir de ce moment là que des réactions phobiques se sont mises en place. Des doutes et des pensées sont ensuite apparues, du genre « et si je tombais malade dans ce lieu public , et si je faisais un malaise qui viendrait m’aider? » se transformant en fixations phobiques. A cela s’ajoute toutes les réactions physiques : difficultés de respiration, sueurs, vertiges… Face à cela, des comportements d’évitement et de fuite sont apparus, pouvant jusqu’à entrainer un blocage total que l’on appelle « Helplessness ».
Nardone dit quelque chose de très intéressant concernant les angoisses : « Ce qui détermine l’ancrage d’une symptomatologie phobique forte n’est pas l’événement initial mais tout ce que la personne phobique fait pour éviter la peur. Les solutions déjà essayées appliquées pour échapper à la peur mènent à l’aggravation de la symptomatologie et finissent par stabiliser les symptômes à un niveau de gravité plus élevé ». Nous devenons en quelque sorte prisonnier d’un système de perception de la réalité basé sur la peur.
Il ne faut pas uniquement changer nos comportements, il faut aussi modifier nos perceptions de la réalité via un travail thérapeutique.
Un retour à la vie « avant les crises d’angoisse » est possible.
Si vous souhaitez témoigner par rapport à votre vécu et vos angoisses , n’hésitez pas à me contacter.
Stellina
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