« Il faut se méfier de toute tristesse, même nourrie des meilleures pensées. Il est plus facile qu’on ne croit de prétexter du malheur des hommes afin de n’être soi-même jamais heureux. Il y a une jouissance malsaine à rappeler combien il y a de faits divers sordides et d’injustices dans le monde, justifiant qu’on se ferme à la saveur des êtres.
Devant le bonheur, les hommes, souvent, regardent ailleurs: comme s’ils avaient peur de céder, de plier le genou, de se convertir enfin à la douceur de vivre et à ce que réclame la révolution intérieure, l’acceptation que la vie a un sens.
Il se cache une belle excuse de ne pas vivre et de ne pas aimer selon toute notre mesure. On se réfugie dans l’horreur des actualités télévisées comme en un doux prétexte pour ne pas donner à notre existence l’engagement et l’amour qu’elle exige » d’après le livre de Martin Steffens « Petit traité de la joie » aux Ed. Poche Marabout 2015.
Etre heureux et accéder au bonheur n’est donc pas un état facilement accessible. Pour être heureux nous devons le vouloir. Le bonheur se crée chaque jour par de petits actes ou en regardant les choses qui nous entourent différemment.Â
Homework : Il est important le soir avant d’aller vous coucher, de vous demander ce que vous avez fait de bien durant la journée, de savoir ce qui vous a rendu heureux. Si quelque chose vous a apporté un peu de bonheur, qu’avez-vous fait pour que cela se produise ? Et comment faire pour que cela se reproduise ?Â
Stellina
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