Est-ce que comme moi, vous avez l’impression que rencontrer l’âme soeur relève d’une mission impossible ? Je ne sais pas si c’est la société actuelle, mais je trouve qu’il est de plus en plus difficile de rencontrer la bonne personne. J’ai pu constater que ce qui posait problème était surtout de rencontrer l’amour, au BON moment. Mes histoires de coeur se sont souvent soldées par un échec. La raison la plus souvent évoquée était « Désolé, mais c’est juste pas le bon moment pour une histoire sérieuse ». Non mais sérieusement ? Etre réduite à une question de « moment ». En écoutant mes copines célibataires, je me suis rendue compte que nous étions beaucoup dans le cas. Celles qui se retrouvent sur la touche car elles n’arrivent pas au « bon moment ». Au point de parfois perdre confiance en soi… Alors est-ce que rencontrer l’âme soeur est une question de synchronicité?

Rencontrer l’amour, une question de synchronicité ?

Etant donné que ce paramètre « temps » revenait vraiment souvent, je me suis intéressée à la question de la synchronicité. Est-ce que rencontrer l’âme soeur est juste une question de synchronicité ? Est-ce que le hasard joue un rôle important dans nos rencontres amoureuses? 

Dans la psychologie analytique développée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, la synchronicité est l’occurrence simultanée d’au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l’association prend un sens pour la personne qui les perçoit.

Un psychothérapeute David Richo, auteur du livre « Le Pouvoir des coïncidences » explique «Selon moi, chaque relation amoureuse cache de la sérendipité, ou ce que j’appelle synchronicité. Nous avons une tendance inée à rencontrer des gens qui nous enseignent ce que nous avons besoin de savoir sur la vie, sur l’amour et sur nous-mêmes. Même lorsque les relations se finissent mal, nous apprenons toujours quelque chose à notre propos que nous n’aurions pas imaginé, que nous ne cherchions pas ».

Alors mis à part, apprendre que le moment n’était pas le bon… J’ai parfois du mal à essayer de voir ce que j’aurai du « apprendre ». J’ai plutôt tendance à essayer de comprendre ce que j’aurai du faire ou ne pas faire. Je me remets en question, en me demandant si le problème ne viendrait pas plutôt de moi… Evidemment, cet état d’esprit me plonge immédiatement dans un état de blues… Ce qui n’arrange pas la situation ! Alors dans ces cas là, après quelques jours de déprime à manger des boites entières de chocolat, je me mets à faire des recherches sur internet. Et à tenter de comprendre le genre humain et ses multiples facettes hautement compliquées…

Le courage d’être soi, comment ? 

Récemment, j’ai lu le livre de Jacques Salomé « Le courage d’être soi ». Un livre très intéressant expliquant, entre autres, les blessures dont nous avons pu être victimes étant enfant et qui raisonnent encore à l’âge adulte. Ces blessures, non-indentifiées, peuvent parasiter nos relations actuelles qu’elles soient amicales ou amoureuses. Ce livre permet de mettre en lumière nos zones d’ombres de notre personnalité et à surmonter nos blessures et les souffrances qui en découlent.

Jacques Salomé parle également de « responsabilisation et d’engagement », et dit à ce propos ; «  Je peux découvrir qu’il m’appartient d’apprendre à m’aimer pour pouvoir aimer, et ainsi ne pas rester dans le besoin impérieux ou l’exigence d’être aimé; acceptant par exemple l’idée que derrière toute peur se cache un désir, en reconnaissant que le pôle imposé à la peur est le désir. La responsabilisation d’engagement portera sur cette découverte fondamentale : pouvoir aimer sans s’égarer dans l’autre, pouvoir accéder au tout et cependant ne pas se perdre ou se fondre dans ce tout au point de ne plus avoir d’identité propre ».

Semble-t-il que le point de départ à une rencontre amoureuse serait la confiance en soi, le courage d’être soi. J’entends souvent des copines dirent « Pour trouver l’amour, il faut d’abord savoir vivre seule ». Il est clair qu’en s’assumant et en appréciant la solitude, on attend beaucoup moins de l’autre. L’autre n’est alors plus vu comme un besoin (pour combler un manque affectif par exemple), mais comme un plaisir. Les mecs ayant parfois la peur de l’engagement, le fait d’être dans la non-attente, les déstresserait sans doute… Donc la première étape pour rencontrer l’âme soeur serait d’abord d’être bien dans sa peau et d’aimer la vie en solo… Et ensuite de laisser place au hasard ?

Mais comment cultiver la synchronicité ? 

J’ai découvert un article sympa sur Psychologies à propos de la Sérendipité et comment cultiver les heureux hasards pour « enchanter sa vie ». Et qui sait trouver l’âme soeur… Jacques Salomé dans « Le courage d’être soi » consacre également un chapitre de son livre à la synchronicité. Selon lui, il s’agit d’une invitation à mieux entendre les sens. « Nous n’avons pas toujours accès à l’impulsion de départ, au mini-élément déclencheur qui, soudain, va servir de déclic ou de sésame et ouvrir la porte à une succession d’événements qui à leur tour, comme autant de pièces d’un puzzle éparpillé, vont se rassembler en un tout cohérent et prendre du sens ».

« La synchronicité, tient sans doute d’une heureuse rencontre à la croisée de champs de forces favorables entre le système environnant et notre propre disponibilité ».

 

Voici quelques étapes pour être disponible à la synchonicité :

  • Savoir observer : Etre attentif à ce qui nous entoure en prenant attention aux détails de l’existence. Noter dans un carnet de notes, les coïncidences, les signes.
  • Ecouter son intuition : Apprendre à se faire confiance. Ecouter sa petite voix intérieure. J’ai déjà remarqué, lorsque je rencontre une personne pour la première fois, au fond de moi je sais si une personne ne me convient pas. Et malgré cela, j’accepte de la revoir par peur de solitude. Voila donc un point à changer. S’avoir s’écouter, c’est savoir se respecter et être en accord avec ses valeurs.
  • Cerner ses besoins : Etre clair sur ses attentes et sur ses réels besoins. Il faut être honnête vis-à-vis de soi-même et savoir ce que l’on attend vraiment. Plus une demande est claire, plus la réponse le sera également.

Stellina 

 

Written by Stellina

    2 commentaires

  1. Cristela 14 décembre 2018 at 9 h 24 min Répondre

    Un grand merci pour cette article. Je me sens moins seule du coup !
    J’ai souvent cette impression, je rencontre qqun il me plait vraiment et puis je ne sais pas ce qui se passe, ce n’est plus le bon moment, il ne se sent pas prêt ou je suis parfaite mais je ne lui convient pas lol… Et parfois ses même mecs qui ne sont pas prêts le sont pour quelqu’un d’autre pas longtemps après toi, du coup je me suis souvent demandé ce qui clochait chez moi et effectivement, moi ce n’est pas les boites de pralines mais les weekends dans le canap sans bouger a mater des séries sur netflix ^^’
    Mais ça va aller on finira par trouver chaussure à notre pied en temps voulu. Gros bisous ma belle

    • Stellina 14 décembre 2018 at 9 h 27 min Répondre

      Je te comprends tellement ma belle. C’est très déstabilisant de vivre cela surtout qu’en effet le mec se met en couple peu de temps après avec une fille et comme par magie c’est du sérieux entre eux… Mais sincèrement je pense qu’on arrive juste pas au bon moment dans leur vie. Nous, nous sommes prêtes à vivre une belle histoire d’amour… Je vais prendre d’avantage mon temps, et mieux voir si la personne est prête ou non avant tout engagement… Ce qu’il ne faut pas, c’est qu’on perde notre confiance en nous <3 Gros bisous ma belle et merci pour ta visite et ton message <3

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